Fresque murale « Le Jugement dernier », chapelle Cusanusstift Bernkastel-Kues
Moselle, kilomètre 129
(… une représentation du Jugement dernier (technique Secco) … La composition suit un modèle connu : le juge céleste, figure dominante, est accompagné dans le champ supérieur de Marie et de Jean-Baptiste ainsi que d’anges. En dessous se trouve une foule d’agenouillés ; à leurs pieds, plusieurs personnes nues, représentées en miniature, sortent de leurs tombes ; tout en bas, d’un côté les bons et les justes, auxquels la Nouvelle Jérusalem est ouverte, de l’autre les damnés, qui disparaissent dans une bouche de l’enfer. La fresque, masquée au XVIIIe siècle, sans aucun doute une œuvre de la fin du gothique datant de l’époque de la construction, a été mise à jour en 1905).
„… eine Darstellung des Jüngsten Gerichts (Secco-Technik) … Die Komposition folgt einem bekannten Muster: Der himmlische Richter als dominierende Gestalt wird im oberen Feld von Maria und Johannes dem Täufer sowie von Engeln begleitet. Darunter befindet sich eine Schar Kniender; ihnen zu Füßen etliche, miniaturhaft wiedergegebene nackte Menschen, die aus ihren Gräbern Steigen; ganz unten auf der einen Seite die Guten und Gerechten, denen das Neue Jerusalem offensteht, auf der anderen Seite die Verdammten, die in einem Höllenschlund verschwinden. Das im 18. Jh. übertünchte Fresko, zweifelsohne eine bauzeitliche spätgotische Arbeit, wurde 1905 freigelegt »
(dans la légende : après 1458) (Source : Das St. Nikolaus-Hospital/ Cusanusstift in Bernkastel-Kues, Rheinischer Verein, 2023)
(„J’ai fait construire une chapelle, avec un cloître, un réfectoire, des maisons, des cellules et d’autres bâtiments nécessaires à l’accueil et à l’hébergement des pauvres et des nécessiteux, selon le nombre d’années que notre Sauveur Jésus-Christ a passées sur terre, …“)
« Ich habe eine Kapelle bauen lassen, mit Kreuzgang, Speisesaal, Häusern und Zellen und anderen Gebäuden, die notwendig sind zur Aufnahme und Beherbergung armer und Not leidender Menschen nach der Zahl der Jahre, die unser Erlöser Jesus Christus auf Erden zugebracht hat, … »,
écrit Nicolas dans l’acte de fondation (source: Nicolas de Cues (1401-1464 Ein bewegtes Leben, Kunstverlag Josef Fink, 2007).
Wikipedia écrit: (Le fondateur a fondé l’établissement le 3 décembre 1458 en tant qu’hôpital pour pauvres pour exactement 33 (selon les années de vie de Jésus-Christ) hommes célibataires de la noblesse (six nobles), du clergé (six prêtres) et de la bourgeoisie (21 roturiers). Depuis la fin des années 1960, des femmes sont également admises dans la maison de retraite. Aujourd’hui encore, l’abbaye remplit sa mission de maison de retraite. L’établissement doit son nom à Saint Nicolas, le patron des bateliers …)
„Der Stifter gründete die Anlage am 3. Dezember 1458 als Armenhospital für genau 33 (nach den Lebensjahren Jesu Christi) alleinstehende Männer aus Adel (sechs Adlige), Klerus (sechs Priester) und Bürgertum (21 gemeine Leute). Seit Ende der 1960er Jahre werden auch Frauen in das Altenheim aufgenommen. Bis heute erfüllt das Stift seine Aufgabe als Altenheim. Ihren Namen verdankt die Anlage dem Heiligen Nikolaus, dem Schutzpatronen der Schiffer …“
Cusanus a apparemment commandé lui-même ce tableau. Le dignitaire ecclésiastique (entre autres évêque de Brixen/ Tyrol), contrairement à ses collègues, n’était pas issu de la noblesse. Il était le fils d’un batelier de la Moselle, originaire de Cues. La fresque montre, parmi les « damnés disparaissant dans une bouche de l’enfer », d’autres personnes aisées ainsi que des dignitaires ecclésiastiques.)